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Les Sablonnières

HORAIRES

visite commentée le samedi 18 Septembre 2023
- 09h30 à 10h45
- 11h00 à 12h30
- 17h30 à 19h00
Groupe de 25 personnes maximum
contact : 06 77 25 87 02
vallee.de.la.cisse@gmail.com

À la déclaration de guerre en août 1914, les forces militaires actives ont été utilisées en premier lieu. Il s’agissait des conscrits des classes 1911 à 1913 qui étaient sous les drapeaux et ceux des classes de 1906 à 1911. Pour l’ensemble, ces futurs soldats avaient reçu une instruction militaire pendant leur service de deux ou trois ans. Le 113ème RI avec un effectif au départ de Blois de 3400, avait perdu au 22 septembre 1914, 4500 hommes. Il fallut rapidement faire appel aux classes plus anciennes et les «adapter» à la «nouveauté» des tranchées. Dès le début d’octobre, les commissions départementales de recensement ont également revu tous les exemptés et ont commencé le recrutement avancé des classes plus jeunes 1914 et 1915 qui n’avaient aucune connaissance dans le métier des armes. Les besoins de formation étaient donc liés à l’utilisation plus intensive des mitrailleuses et bien sûr à la tenue des tranchées qui devint la norme du front fin 1914.
Dans l’environnement des casernes, des terrains de manoeuvres furent donc constitués à cet effet. La périphérie de Blois très boisée, a cette «chance» patrimoniale d’avoir conservé en l’état un équipement de ce type, protégé par des arbres de la forêt domaniale qui n’avaient que 60 ans à la fin de la guerre. Il semble (sous réserve d’une découverte future) qu’il soit unique en France, laissé en l’état par la fin de la guerre et relativement bien conservé. Cet ensemble d’environ 10 hectares, développe plus de 3000 mètres de tranchées d’instruction prévoyant tous les cas d’école. Du premier degré : le trou individuel du combattant, jusqu’aux tranchées caractéristiques pour pièces de mitrailleuses ou «d’artillerie de tranchée».

Accès routier puis chemin forestier, visite avec circuit pédestre d'environ 1km fléché à partir du Bourg de Chambon-sur-cisse (Vival). 2km jusq'au Carroir de la Jorandières